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- Catégorie : Mundo
- Publication : mercredi 28 septembre 2016 15:12
Mercados y Muestras a également demandé si le gouvernement encourage le chef de la diplomatie comme candidat à remplacement Evo: le 57% disent oui. |
David Choquehuanca est l’un des plus anciens ministres du président Evo Morales et il a été récemment le protagoniste de la défense farouche des droits des transporteurs boliviens dans les ports d’Arica et d’Antofagasta.
L’étude menée par Mercados y Muestras pour Pagina Siete reflète la sympathie de la majorité des personnes interrogées pour le travail effectué par le chef de la diplomatie bolivienne dans les ports chiliens.
46% des personnes interrogées croient que Choquehuanca a fait un bon travail lors de sa visite à Arica et Antofagasta pour vérifier les allégations des transporteurs, 37% ont dit qu’il avait fait un bon travail et 17% n’ont pas répondu à la question, selon l’étude.
Le ministre bolivien des Affaires étrangères, accompagné d’un comité de parlementaires, de représentants des transporteurs et de journalistes, a visité les deux ports pour vérifier des plaintes faisant état de délits portant atteinte aux transporteurs boliviens et au commerce extérieur du pays.
Santiago, en dépit des normes diplomatiques en vigueur, s’était opposé à cette visite et l’avait qualifiée d’illégale et d’hostile; l’inspection s’est cependant poursuivie.
Sur place, la commission a pu vérifier que l’entreprise portuaire d’Arica s’enrichissait avec le commerce extérieur bolivien, a constaté des abus sur les transporteurs boliviens et a dénoncé la violation du Traité de 1904.
Le chancelier et la délégation bolivienne n’ont pas pu rester dans le port d’Arica plus de six heures car le permis pour l’ensemble du cortège n’avait prétendument pas été demandé en bonne et due forme.
En plus de cet abus, Santiago s’est vengé et a décidé d’exiger les visas des diplomates et fonctionnaires boliviens qui voudraient entrer sur le territoire chilien.
Le ministre, également chef du cabinet du président, a aussi vigoureusement plaidé en faveur du Rio Lauca, un cours d’eau dévié manière unilatérale en 1960 par le Chili.
Dans une interview avec Pagina Siete, il a affirmé que les Boliviens avaient «le sang qui bouillait» quand ils voyaient la diversion des eaux du Lauca et du Silala par le Chili. Selon l’enquête, 60% des personnes interrogées ont déclarées être d’accord avec cette déclaration, alors que 28% ont dit ne pas être d’accord.
Le travail du chef de la diplomatie bolivienne dans cette mission, qui a rendu encore plus tendue la relation entre les deux pays, a été pondéré dans le pays et a également été critiqué par certains secteurs de l’opposition.
Mercados y Muestras a demandé si les gens croyaient que le gouvernement valorisait l’image de Choquehuanca, en le reliant au thème de l’accès à la mer, afin d’en faire un candidat présidentiel pour remplacer Evo Morales: 57% ont répondu que oui, contre 25%.
Fiche technique
Sondage:
Il a été mené au niveau national en zones urbaine et rurale, sur 800 personnes, la taille de cet échantillon selon le théorème des intervalles de confiance ayant une marge d’erreur prévue de ± 3,47% et une fiabilité de 95%.
Dates:
Le travail de terrain a été mené les samedi 3, dimanche 4, lundi 5, mardi 6 et mercredi 7 septembre 2016. La population cible était les personnes de plus de 18 ans vivant en Bolivie. Elles ont été interrogées chez elles.
Fuente: www.paginasiete.bo