«El Duende» de Piraí Vaca et Marcos Malavia à Paris

 

« Le  Duende  »  est une œuvre théâtrale et musicale, interprétée  par  deux  artistes  boliviens  de  renom, le musicien et guitariste Piraí Vaca et l’acteur, dramaturge  et  metteur en scène Marcos Malavia. Ils  unissent  leurs  talents  de  façon  extraordinaire  pour  présenter  cette  œuvre de théâtre singulière à Paris, du 12 au 22 mai  2016, au Théâtre de L’Épée de Bois  – Cartoucherie. L’œuvre, dotée d’une grande mise en scène, est basée  sur  la  conférence  « Théorie  et  Jeu  de Duende »  que  l’écrivain espagnol Federico  Garcia  Lorca a donnée  à  Buenos  Aires en 1933. L’adaptation  dramaturgique du  texte a été réalisée par Marcos Malavia. « La conférence parle du lutin  – duende – , ce mystérieux  être invisible qui, lorsque l’artiste est en représentation,  descend  et  enflamme  les  cœurs  de  chacun jusqu’aux larmes. L’œuvre  nous  invite  à  découvrir  le  lutin  qui réveille  la magie des artistes », nous explique Piraí Vaca. Le musicien  parle  également  du  travail  de  production  réalisé pour le montage : « Marcos a travaillé 6 mois sur  le scénario et j’ai travaillé 5 mois sur la musique, que m’a  parue  importante  pour  donner  une  uniformité  au  texte.  J’ai recherché de la musique du nationalisme espagnol de 1950 ».  « Jeux  et  théorie  du  duende nous permet d’aborder le répertoire de la musique espagnole écrite pour la guitare, c’est également un texte magnifique, et il incite le  spectateur à comprendre ce qui émeut un artiste », explique Malavia, qui joue le rôle d’un clown et Piraí celui d’un gitan qui fait de la guitare. Le musicien avoue qu’il a eu un peu peur parce que c’est  la  première  fois  qu’il  réalise  un  travail de ce genre.  « Marcos est le génie. C’est lui qui a choisi l’œuvre, c’est  lui qui l’a adaptée, qui la met en scène et qui me dirige  moi »,  commente - t - il.  Il  dit  aussi  que  son  rôle  est  celui  d’un gitan qui quand il joue de la guitare, accueille un  lutin par l’intermédiaire duquel « il atteint le cœur des  gens »

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